Un tampon est-il dangereux au point de tuer ?
La menstruation est un passage obligé pour la femme en âge de procréer. À l’évidence, cette dernière adopte une diversité de méthodes dont le tampon pour une hygiène exemplaire. L’adoption de cette méthode nourrit parfois des craintes dans le rang de la gent féminine utilisatrice. Est-ce qu’un tampon peut tuer ? S’interrogent souvent ces personnes.
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Qu’est-ce que le tampon hygiénique?
Les annales de l’histoire racontent que l’avènement du tampon hygiénique remonte aux périodes pharaoniques. Naguère, les Égyptiennes ayant le privilège d’appartenir à la noblesse pharaonique faisaient usage des petites baguettes conçues en bois. Le lin, le coton et la laine constituaient les accessoires de ces baguettes. Une vague de son adoption généralisée s’en est suivi avec à la clé des spécificités.
Le médecin grec du siècle du nom de Périclès Hippocrate recommandait par exemple aux femmes de la civilisation grecque de recourir aux pessaires, dispositif introduit dans le vagin, en cas des menstrues débordantes. Après Hippocrate, beaucoup d’autres têtes pensantes avaient fait parler leur génie innovateur. Mais il a fallu 1929 pour confirmer la consécration du tampon hygiénique. C’était l’œuvre du Docteur Américain Cleveland Hass. Il l’a défini comme un dispositif destiné à absorber le sang au cours des menstruations.
La typologie des tampons hygiéniques
La variété des tampons hygiéniques s’analyse au regard de 3 critères. Il s’agit principalement de :
- L’applicateur ;
- La taille des tampons ;
- La capacité d’absorption.
Le premier critère est un dispositif très mince fabriqué à base de plastique. Il facilite l’insertion du tampon dans l’appareil génital de la femme. Le deuxième évoque les différentes tailles du tampon. Le « mini », le « maxi » et le «regular » sont les trois qui existent. Cette classification trouve son fondement en la divergence de l’anatomie et du flux menstruel qui s’observe au niveau de l’horloge biologique de chaque femme. Quant à la capacité d’absorption, le choix est fait en fonction du flux. Pour les flux de moins de 3 h, l’absorption supérieure est convenable. Par contre, pour ceux de plus de 3 h, il serait préférable d’opter pour l’absorption inférieure.
Le processus d’utilisation des tampons hygiéniques
Les règles d’usage efficient et l’application des tampons proprement dite seront successivement abordées.
Les règles d’usage
L’usage de tampon doit répondre à certaines règles. Il s’agit de:
- Le lavage obligatoire des mains avant et après l’utilisation des tampons ;
- Le changement de tampons dans un intervalle régulier de 6 h de temps ;
- L’option des serviettes hygiéniques pour les nuits longues ;
- L’usage unique des tampons hygiéniques ;
- Et le changement obligatoire des tampons après une baignade.
L’application des tampons hygiéniques
Pour appliquer un tampon, il faut suivre les étapes suivantes:
- Le lavage et le nettoyage des mains ;
- L’adoption de la position d’insertion ;
- L’insertion de l’applicateur dans le vagin avec inclinaison vers le haut ;
- Et le retrait de l’applicateur ;
Les vertus des tampons hygiéniques
Le choix des femmes porté sur les tampons hygiéniques n’est guère le fruit d’un hasard. En effet, ces tampons sont de nature consomptible et ne s’utilisent qu’une seule fois pendant la période menstruelle. Leur insertion à l’intérieur du vagin permet au flux sanguin d’être absorbé au fur et à mesure de son expulsion. L’usage du tampon hygiénique n’exclut aucune catégorie d’âge concerné par le cycle menstruel.
Des adolescentes aux femmes sexuellement actives, en passant par les femmes en situation de maternité, le tampon hygiénique reste accessible à toutes. Les jeunes filles vierges ne sont, elles aussi, du reste. Elles bénéficient d’une particularité. L’utilisation de cette enveloppe hygiénique renforce la protection de l’hymen et lui évite toute destruction précoce. Les risques d’une remontée inattendue dans leur utérus sont de même écartés.
Les inconvénients des tampons hygiéniques
La femme qui utilise les tampons hygiéniques dans le cadre de son cycle menstruel est exposée au Syndrome du choc toxique. C’est une pathologie dont le diagnostic est difficile à être établi. Ce Syndrome provoque la diarrhée, les vomissements et la fièvre. Plus grave, il s’attaque aux organes et engendre même la perte des membres du corps. L’illustration parfaite est le cas du mannequin des USA. La jeune dame de 24 ans s’est vue amputer une jambe suite à l’usage des tampons hygiéniques. L’autre effet nuisible du Syndrome est la mort probable du sujet atteint.
L’exemple le plus édifiant est le témoignage de l’infirmière d’origine française. Celle-ci a failli mourir après l’usage des tampons. Les substances constitutives des tampons hygiéniques augmentent également le taux de risque. Les traces de dioxines par exemple appartiennent à la catégorie des 12 polluants les plus dangereux au monde. Une évidence confirmée par l’OMS. Cette Organisation Internationale estime que ces dioxines favorisent les lésions dermiques, l’altération de la fonction hépatique et la dégradation du système immunitaire.